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Bienvenue \o/

Ce blog est destiné à vous donner mon avis et point de vue sur les nombreux films asiatiques que j'ai pu voir depuis 2010 ! 

J'ai à présent arrêté d'alimenter le site, mais je laisse les articles à votre disposition :3 Par contre il se peut très fortement que les liens ne fonctionnent plus !

Bonne visite à tous <3

 

Blog plus récent / alternatif : http://bluevipworld.wix.com/asian-paradise

4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 13:45

Le Mariage traditionnel en Corée

 

Continuons dans la culture, mais cette fois-ci dans un autre pays :) La corée, un pays que je n'aimais pas vraiment, au début. Je sais même pas pourquoi ^^ Les écritures me faisaient peur, la langue, les noms des gens qui étaient assez bizarres ^^ Mais un jour j'ai testé un film, et un drama, pis d'autres et encore, et le coup de coeur est tombé. Ce pays plein de traditions m'a vraiment attirée, surtout sur un point... Le mariage traditionnel !

 

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L'origine du mariage traditionnel coréen est basé sur les valeurs philosophiques, et la cérémonie est assez complexe.

 

Démarches


La cérémonie de mariage traditionnel a généralement lieu dans la maison de la mariée, soit dans le hall dont le sol est en parquet, soit dans la cour.

La mariée et le marié se saluent en s'inclinant et boivent au-dessus d'une longue table sur laquelle sont présentés divers objets symboliques.

La cérémonie est suivie d'une autre cérémonie au cours de laquelle la mariée et le marié sont officiellement présentés à leurs futurs parents par alliance . Des cadeaux sont également échangés à cette occasion.

 

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L'habillage

 

La mariée est habillée du Hanbok, costume traditionnel coréen et a un maquillage sophistiqué, réhaussé par trois gros points rouges, un sur le front, deux autres sur chaque joue.

Le marié est vêtu d'un costume pareil à ceux portés par les fonctionnaires durant la dynastie Choson.

Une paire d'oies sculptées en bois représente le mari et la femme. Les oies symbolisent plusieurs vertus que le couple doit suivre dans leur existence. Les oies sauvages restent fidèles pendant toute leur vie.
Un poulet mâle dans une enveloppe de tissu bleu et un femelle dans une enveloppe rouge.
Un coffre, le Ham contenant les papiers du mariage.

 

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Petite parenthèse :  Le Hanbok


Le Hanbok a été pendant des milliers d'années le costume traditionnel coréen.
C'est un vêtement ample, conçu de manière à cacher les formes du corps.

La beauté et la grâce du style coréen sont parfaitement représentées sur des photos de femmes portant le Hanbok.
Avant que ne fut adopté le costume occidental, qui apparut il y a une centaine d'années, le Hanbok était le vêtement que portaient quotidiennement hommes et femmes coréens

Les hommes portaient le Chogori (veste coréenne) et le Paji (pantalon) et les femmes portaient le Chogori et le Chima (jupe).


Aujourd'hui le Hanbok est un costume traditionnel porté les jours de fête et à l'occasion de mariages.

 

 

De nos jours, le mariage traditionnel est encore célébré, mais de façon plus simplifiée ^^

 

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Sources : blog de Un Réveil en Chine et le Site Officiel de la République de Corée

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 19:27

La scolarité japonaise

 


Oui, je trouvais ça intéressant de parler un peu des écoliers, du système scolaire et des études, et oui encore au Japon xD

 

Le système scolaire

 

En Bref

 

Le système scolaire au Japon est assez ressemblant à celui mis en place dans notre pays; normalement, le jeune Japonais entre à l'école primaire, le Shagako, à 7 ans et en sort 13 ans, après 6 ans d'études là-bas, pour ensuite entrer au collège, le Chugako, entre 13 et 16/17 ans, pour choisir ensuite un lycée, Kôkô, de 17 à 18 ans.

 

L'idée de lycées de filles et de lycées de garçons est toujours présente dans certains cas ^^

 

Le système de notation est assez particulier ;  il s’agit en fait d’un pourcentage (la note globale est calculée sur une base 100) établi à partir de plusieurs critères.

 

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Le rythme

 

L’école au Japon débute en avril ^^ Oui, c'est bizarre :P  L’année est divisée en trois trimestres : avril-juillet  ; septembre-décembre ; janvier-mars. Les vacances principales (Les Grandes Vacances en France ^^) sont entre le premier et le deuxième trimestre ; elles ont lieu en août et durent un mois. D’autres vacances ont étés mises en place entre chaque trimestre, à Noël (15 jours), et à la fin de l’année scolaire (3 semaines).

Les élèves japonais ont cours du lundi au vendredi, généralement de 8 h 30 à 15 h 30 et deux samedis par mois (le 1er et le 3e, de 8 h 30 à midi). Les cours durent 50 minutes et entre, il y a des petites pauses de cinq minutes. La coupure prévue pour le repas de midi est de 35 minutes, et en général, les élèves amènent leur propre boîte Bento. Le rythme paraît alors supportable, mais les choses ne sont pas si simples, car certains élèves ont un tel souci de réussite que se fier aux horaires officiels est difficile et qu'en réalité, les cours commencent souvent plus tôt le matin, et ils s’achèvent plus tard (rarement avant 16 h 30 – sans compter que beaucoups sont les élèves qui restent en études). Les choses se compliquent encore, dans la mesure où beaucoup de journées libres et de week-ends sont consacrés aux devoirs ou aux cours particuliers.

Le rythme réel est donc très soutenu. D’autant qu’au travail s’ajoute toujours une obligation de résultat ; obligation qui engendre une bonne dose de stress et de fatigue ^^

 

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Les matières

 

Jusqu’à la fin de la première année de lycée, toutes les matières sont obligatoires: Japonais, Maths, Anglais, Sciences, Sciences sociales (Histoire, Économie, Géographie), Sport et Art.

Au début de la seconde année, l’élève choisit entre deux branches (section scientifique ou section littéraire) mais on ne lui propose quasiment aucune matière à options.

 

Relations

 

Là-bas, les relations profs-élèves sont beaucoups plus détendues, pas comme en France. Même si le respect reste présent, le professeur agis plus comme un parent, ils soutient les élèves, les boostent pour leurs études, ils les protègent.

Les relations entre élèves sont nottament très amicales (sauf exeptions, voir le phénomène ijime plus bas)

 

Apparence

 

Vous l'aurez remarqué, mais là-bas, l'uniforme est obligatoire :-) il s'appelle en général le Sailor Fuku. Là-bas, le port de maquillage, bijoux est interdit. Il faut nottament porter une coupe règlementaire (Non, c'est pas comme dans les dramas ^^).

 

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Le Sailor Fuku

 

Le phénomène «Ijime»

 

Un Ijime, c'est une personne qui subit des moqueries, humiliations, généralement cette personne est exclue d'un groupe pour diverses raisons. Au Japon, les plus faibles peuvent vite devenir une cible. En généralement un ijime reçoit des brimades de toute sa classe. Certains diront oui tandis que d'autres s'en fichent sûrement de la raison... Mais ces élèves là on peur de recevoir des brimades eux aussi et certains élèves n'hésitent pas à infliger des brimades à l'ijime afin de faire croire qu'il n'ont pas de sympathie pour ce dernier.
Les brimades infligées à l'ijime peuvent être graves et même très sérieuses ; cela peut aller du racket, passant par l'humiliation, au viol et ainsi l'ijime, à bout, finit par se suicider.

 

Réagir ?

 

Tout d'abord, il faut savoir qu'au Japon des Lycées à très grande réputation, ça court partout et l'image de l'établissement est très importante. Si l'on apprend qu'il y a eu un cas d'ijime dans un lycée à grande réputation, les parents n'oseraient plus inscrire leur enfant dans ce lycée et certains retireraient même le leur de cet établissement indigne de confiance. Les professeurs, directeurs, etc, ont tendance à garder ces faits-là pour eux-mêmes et à fermer les yeux sur les affaires d'ijime afin de garder une bonne image de leur lycée. D'autres étouffent également l'affaire afin que les médias ne s'en chargent pas.

 

Au niveau des parents, eh bien là c'est difficile. Certains parents rejettent leur enfant parce qu'il est ijime, ce qui n'arrange pas la situation. D'autres parents infligent déjà des brimades à leur enfant, alors apprendre qu'il est ijime! Sinon, il y a les parents qui portent plainte auprès de l'école ; que fait l'école ? Elle nie évidemment les faits et ne veut strictement rien entendre. Cependant, les parents se battent avec leur enfant pour
obtenir justice et l'on se rend compte que, parfois, ça marche.

Sinon, il y a l'ijime qui ne voit jamais ses parents parce que ceux-ci travaillent beaucoup ou bien parce que les parents pensent : "Ce n'est pas grave, ça fera de lui un bon adulte plus tard !"

Ce sujet touche bien sûr de nombreux mangaka qui n'hésitent pas à écrire sur ce sujet pour aider les ijime; soit en leur disant: "Regarde, j'ai vécu ça, moi aussi, et je peux
t'aider". Ou encore en disant : "Faire ce que vous faites c'est mal. Arrêtez." Bref, ils essaient d'arranger les choses à leur façon même si cela ne semble pas gagné d'avance.

Keiko Suenobu qui a fait le manga LIFE (drama du même nom), fut elle même une ijime. Sur son vécu, elle a fait un manga autobiographique encore plus hard que ne l'est LIFE, ce manga est nommé Vitamine et est sorti en France aux éditions Panini. Yu Miri, mangaka également, fut elle aussi ijime. Elle a d'ailleurs été en justice avec son roman Sakana ga mita yume car elle reprenait les noms de gens réels (normal elle raconte sa vie). Ce roman est désormais sorti en France en 2002. Ajoutons que GTO, Hana Yori Dango et encore bien d'autres manga parlent des ijime.

 

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Sources : WIkipedia, droppin-various et piefrance

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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 16:05

Les Geishas

 

 

J'ai voulu commencer un article sur la culture japonaise. Aujourd'hui, je vais vous parler des geishas au Japon :-)

 

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En bref

 

Une geisha est au Japon une dame de compagnie raffinée réservée à une clientèle très aisée, dédiant sa vie à la pratique d’excellence des arts traditionnels japonais.

 

Les geishas étaient nombreuses aux 18e et 19e siècles. Elles existent encore dans le Japon contemporain bien que leur nombre soit en diminution, 17 000 dans les années 1980, il n'est plus que d'environ 200 de nos jours, principalement à Kyoto dans le quartier de Gion. Cependant, grâce à une meilleure communication sur les activités des geishas notamment par la télévision et Internet, le nombre d'apprenties geisha a connu récemment une bonne augmentation.

Il peut y avoir certaines confusion entre le rôle de geisha et celui de prostituées. Une geisha n'a pas de rapports sexuels avec tous ses clients. Il peut y avoir des exeptions, mais c'est rare. Son rôle est de divertir les hommes et de leur tenir compagnie ^^

 

Origines

 

Le mot geisha se compose de deux kanjis signifiant « art » (gei) et « personne » ou « pratiquant » (sha) ; une geisha est donc une « personne qui pratique les arts ». Dans le dialecte de Kyoto, les geishas sont les geikos et leurs apprenties, les maikos. D'ailleurs, Kyoto est traditionnellement la ville des geishas, c'est dans cette ville que les premières geishas ont

fait leur apparition. Maintenant, c'est dans cette ville qu'elles sont les plus nombreuses.

 

 

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Les geishas appartiennent au « monde des fleurs et des saules » (Karyukai). Selon la geisha Mineko Iwasaki, une

geisha doit avoir la délicatesse d'une

fleur ainsi que la force et la souplesse d'un saule.

 

Apparence

 

Habillement


Le vêtement quotidien des geishas est un kimono de soie décolleté dans le dos. Les couleurs du kimono se choisissent selon la saison, mais aussi selon l'âge de la geisha : les jeunes femmes portent des couleurs vives tandis que les geishas de plus de trente ans choisissent des couleurs plus discrètes.

Le kimono est plus ou moins épais selon la saison : le kimono d'été, ro, est en simple gaze de soie ; le kimono d'automne ou hitoe est en soie non doublée. Enfin, le kimono d'hiver, awase, est doublé de crêpe.

Le kimono est noué dans le dos par une large ceinture de soie, l'obi. Cet obi se noue différemment selon l'âge de la geisha : les femmes mûres le portent en « nœud de tambour » (taiko musubi), mais les maiko le portent « en traîne » (darari obi), avec un nœud qui remonte jusqu'aux omoplates, le bout de l'obi traînant presque par terre. Un tel nœud nécessite un obi de plusieurs mètres de long. Ce nœud dans le dos distingue les geishas des oiran et autres prostituées, qui nouaient leur obi sur le devant pour pouvoir l'enlever et le remettre plusieurs fois au cours d'une soirée, car nouer un obi néssecite du temps et de l'aide (détails ci-dessous).

Enfiler un kimono et nouer un obi est une opération complexe, d'autant plus que, les kimonos étant tous de la même longueur quelle que soit la taille de la porteuse, il est généralement nécessaire de replier le tissu du kimono sous l'obi, sauf pour une geisha très grande. C'est pourquoi les geishas font souvent appel aux services d'un « habilleur » professionnel.

Les kimonos sont fabriqués et peints à la main, ce qui les rend très chers : entre 5000 et 6000 euros pour un bon kimono.

En dehors des kimonos « ordinaires », les geishas portent pour les cérémonies importantes un kimono appartenant à leur okiya, de type kurotomesode, noir avec cinq kamon (blasons) de l'okiya [Maison de geisha].

En guise de sous-vêtements, les geishas portent un koshimaki ou « couvre-hanches », une simple bande de tissu fin enroulée autour des hanches, puis une combinaison. Cette combinaison doit être en harmonie avec les couleurs du kimono, car elle apparaît à deux endroits : au niveau des chevilles quand la geisha relève son kimono pour marcher, et au niveau du col. Ce col est traditionnellement cousu chaque matin à la combinaison choisie par la geisha, puis décousu le soir pour être lavé. Il est rouge — couleur associée à l'enfance — pour les maiko, et blanc pour les geishas confirmées.

Les geishas portent aux pieds des chaussettes tabi et des sandales de bois, les getas. 

 

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Maquillage de Geisha

Le Maquillage

 

Le visage est entièrement peint blanc, par-dessus une couche d'huile appelée bintsuke abura. Le maquillage est étalé à l'aide d'une brosse de bambou, puis l'excédent est tamponné avec une éponge. Autrefois, ce maquillage contenait du plomb, si bien que beaucoup d'anciennes geishas souffraient de maladies et de problèmes de peau, et certaines peaux devenaient jaunâtres. A présent, il est à base de poudre de riz. La nuque est également maquillée de blanc, en laissant apparaître une partie de la peau de la geisha. Les joues, les yeux et les lèvres sont maquillés de rose et de rouge. Les sourcils et le contour des yeux sont tracés avec un bâtonnet de charbon ou avec du khol.

Le maquillage est une opération délicate, et les maiko se font souvent aider par leur oka-san ou par une maquilleuse lorsqu'elles débutent ; par la suite, elles doivent apprendre à faire leur maquillage elles-mêmes. Au fur et à mesure de leur carrière, elles diminuent la quantité de maquillage ; les geishas de plus de trente ans ne portent quasiment plus de maquillage, sinon dans les grandes occasions ^^ 

 

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Zhang Zi Yi as Sayuri dans Mémoires d'une Geisha

La Coiffure

 

Les coiffures des geishas sont des chignons traditionnels japonais. Elles sont faites chez un coiffeur spécialisé et doivent tenir une semaine. Afin de ne pas aplatir leur coiffure, les geishas doivent dormir sur un « repose-nuque », le takamakura (Sa doit être super douloureux X.x)

Les chignons nécessitant de tirer beaucoup sur les cheveux au sommet du crâne, beaucoup d'anciennes geishas ont une calvitie. Cela tend à disparaître de nos jours, d'une part parce que les maiko débutent plus tard qu'avant, et d'autre part parce que certaines geishas utilisent des perruques.

La coiffure typique des maiko est dite en « pêche fendue » (momoware ou wareshimomo) ; il s'agit d'un chignon divisé en deux et au milieu duquel apparaît une étoffe de soie rouge. Les geishas plus âgées portent d'autres types de chignon comme le marumage. Les chignons sont ornés de peignes, ainsi que d'épingles à cheveux nommées kanzashi.

 

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Un takamakura......................................................................Un exemple de Momoware

 

Mode de vie, carrière

 

Les geishas vivent dans des quartiers réservés, nommés hanamachi, ce qui signifie « ville fleur ».

Elles sont toujours rattachées à une maison de geisha, une okiya, même si elles n'y vivent pas. Les okiya sont des maisons de femmes où les hommes ne sont généralement pas autorisés à entrer. La structure d'une okiya s'apparente à une structure familiale, où la patronne est appelée oka-san, « mère », et où les geishas plus âgées sont considérées comme les grandes sœurs des maikos.

Une okiya se transmet par succession. L'une des geishas de la maison est désignée comme l'« héritière » (atotori) : il peut s'agir soit d'une fille naturelle de l'oka-san, soit d'une geisha talentueuse adoptée par la maison. En tant qu'héritière, ses gains se confondent avec ceux de son okiya, et elle est censée devenir la prochaine oka-san.

Les geishas, de nos jours, ont le choix entre deux modes de vie : soit elles vivent dans une okiya, qui leur fournit un logement et des kimonos mais perçoit une partie de leurs gains en échange, soit elles sont indépendantes (jimae) : elles vivent alors dans leur propre logement, et doivent financer elles-mêmes leurs vêtements et leur équipement, mais elles conservent la quasi-totalité de leurs gains. Elles restent cependant rattachées à l'okiya, qui leur sert d'« agence de rendez-vous » et qui perçoit une petite commission en échange.

Qu'elles soient indépendantes ou non, la vie des geishas est partagée avec tout le hanamachi : à chaque occasion importante (début et fin de l'apprentissage, mizuage etc.), une geisha fait le tour de son hanamachi et annonce la nouvelle aux patrons des maisons de thé en leur offrant de la nourriture ou des cadeaux. Généralement, une cérémonie a également lieu dans la maison de thé habituelle de la geisha.

Les geishas forment souvent de véritables « lignées ». En effet, chaque jeune fille désirant devenir geisha doit pour cela se trouver une « grande sœur » (onee-san), elle-même geisha et plus âgée qu'elle, qui lui enseigne le métier, l'emmène à ses rendez-vous, et touche en contrepartie un pourcentage des gains de sa « petite sœur » durant l'apprentissage. La « grande sœur » et la « petite sœur » se lient lors d'une cérémonie appelée San San Ku Do, au cours de laquelle elles boivent trois gorgées dans trois coupes de sake. Cette cérémonie est également un moment clé du mariage traditionnel japonais, elle symbolise la création d'un lien (en) entre deux personnes. La « petite sœur » se choisit à ce moment un nom de geisha, sur les conseils de son onee-san. Elle prend généralement un nom dont la racine est la même que celui de son onee-san : ainsi, la petite sœur d'une geisha nommée Ichiume pourra prendre le nom d'Ichigiku.

Une geisha, pour augmenter ses gains ou devenir indépendante, a besoin d'un protecteur, nommé danna, un homme riche qui lui fait divers cadeaux, ce qui ne le dispense pas de payer les prestations de la geisha au tarif normal. La geisha et son danna se lient au cours d'une cérémonie ressemblant au San San Ku Do. Autrefois, la notion de danna impliquait que la geisha ait des relations sexuelles avec son protecteur, même si ce n'était jamais dit officiellement; le danna était d'ailleurs souvent choisi non pas par la geisha elle-même, mais par l'okiya, en fonction de sa richesse et de son prestige.

Il est possible qu'une geisha ait des relations plus ou moins suivies avec des hommes qu'elle a rencontrés, mais ces relations sont généralement discrètes, car la réputation d'une okiya pâtirait du mauvais comportement de ses geishas. Les geishas sont censées être célibataires, et celles qui se marient abandonnent leur métier.

Les geishas qui mettent un terme à leur carrière organisent une cérémonie d'adieu, le hiki-iwai (hiki-iwai), au cours de laquelle elles offrent du riz bouilli à leur onee-san et à leur oka-san.

 

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Gion aujourd'hui, un des deux hanamachi les plus célèbres de Kyoto

 

Mizuage

 

Le mizuage, chez une geisha, est une sorte de « passage » entre le stade de maiko et celui de geisha. Il consiste en l'achat de la virginité de la maiko en question par un homme.

Lorsqu'une maiko est prête pour vendre son mizuage, elle offre des « Ebuko » (gâteau de riz ayant un léger creux sur le dessus et une tâche rouge au centre) à certains hommes pour qu'ils le sachent. C'est alors qu'une enchère est lancée pour vendre le mizuage.

L'homme ayant donné le prix le plus élevé remporte le mizuage (en gros, le fonctionnement normal d'une enchère). Une partie de l'argent récolté après la vente du mizuage revient à l'okiya et une autre partie à la maiko.

Ce n'est qu'après son mizuage qu'une maiko devient une geisha.

 

Film que j'ai vu

 

Mémoires d'une geisha (Memoirs of A Geisha) de Rob Marshall et produit entre autres par Steven Spielberg. Ce film est basé sur le roman intitulé Geisha d'Arthur Golden, que j'ai aussi lu ^^

 

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Jaquette DVD "Mémoires d'une Geisha" de Rob Marshall

 

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1ère de couverture du livre "Geisha" d'Arthur Golden

 

 

SOURCE : Wikipedia

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